mardi 22 janvier 2013 à 20h30
Réunion collectif de soutien aux familles tchétchènes + des nouvelles inquiétantes
(C'est la réunion qui avait du être reportée à cause de la neige)
Réunion collectif de soutien aux familles tchétchènes ce mardi 22 janvier à 20h30h au MRAP
Lors de cette réunion, le point sur la situation…
Les problèmes matériels.
Préparation d'une action pour le 23 février , jour de la déportation des Tchétchènes par Staline, lors de la réunion, il nous a semblé important de rappeler publiquement la situation en tchétchénie aujourd'hui et l'impossibilité de renvoyer les Tchétchènes en Russie.
A mardi
Pour le collectif,
Guy
Des nouvelles inquiétantes de Bretagne :
Le comité de Bretagne nous alerte sur la situation de ce couple :Monsieur B.D. né en 1979 a été interpellé à Quimper il y a 48 heures (15/01/2013) en vue d'un renvoi vers la Fédération de Russie. (En fait, des policiers en civil l'attendaient devant la maison où il avait trouvé refuge.). Il a passé une nuit au poste puis, il a été transféré en rétention à Rennes en attendant d'être renvoyé vers la Fédération de Russie.
Arrivé en France, en provenance de Tchétchénie, avec son épouse en mai 2009, le couple demande l'asile. A l'époque, il est à Troyes. Monsieur évoque un climat général invivable et des persécutions « ordinaires » en Tchétchénie. L'O.F.P.R.A. ne croit pas en son histoire et sa demande est rejetée.
Son épouse et lui font un recours avec l'aide de leur assistante. Ils sollicitent le conseil d'un avocat parisien qui les rencontre et les assiste lors de l'audience. Le recours est rejeté. Nous sommes en 2011.
Dès lors, la situation du couple en France devient de plus en plus précaire. Il doit quitter son foyer. Il n'a plus ni hébergement, ni ressource, ni aide…Le couple fait l'objet d'une OQTF non contestée puisqu'il ne l'a pas reçue.Finalement, le couple rejoint des amis à Quimper où il trouve de l'aide au près du comité local. Il réunit quelques documents en vue d'une demande de réexamen (attestations, convocation). Cette demande de réexamen est rejetée automatiquement par l'O.F.P.R.A. (comme c'est pratiquement systématiquement le cas) et le recours fait l'objet d'une ordonnance de trie (comme c'est hélas aussi maintenant souvent le cas). Ainsi, il n'y a pas eu d'audience.ntesSon épouse, Z., convoquée par la police est actuellement en fuite.
Lors de notre conversation, Monsieur D. a évoqué sa grande lassitude, ses craintes, sa fatigue…