thème : Solidarité
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samedi 10 juin 2017 à 10h30

Pas d'amélioration pour les demandeurs d'asile, les étrangers...
nous continuerons à dénoncer l'attitude de l'Etat français:

Cercle de Silence samedi 10 juin à 10h30 à Mazamet

On nous promettait du changement, mais pour ceux qui fuient la guerre, pour ceux qui fuient la misère, pour ceux qui fuient la sécheresse due au réchauffement climatique, Rien de nouveau.

Comme nous l'avons fait à Biocybèle avec Solidarité Migrants Graulhet le WE dernier, nous dénoncerons samedi à Mazamet le refus du nouveau gouvernement d'appliquer la Convention Universelle des Droits de l'Homme, pendant le marché de 10h30 à 11h30

à samedi

pour le Cercle de Silence de Mazamet, Eric Vergniol

ci dessous un article du journal le Monde

Le ministre de l'intérieur envoie des policiers supplémentaires à Calais et adopte une ligne dure anti-migrants

Gérard Collomb a présenté dans « Le Parisien » ses priorités et en particulier sa volonté de mettre en œuvre une politique répressive en matière migratoire.

"Face à l'afflux de migrants à Calais, le ministre de l'intérieur, Gérard Collomb joue le tout répressif et annonce avoir envoyé ce jour « trois unités supplémentaires de forces mobiles, soit plus de 150 policiers et gendarmes (…). Notre priorité, ajoute-t-il, c'est que Calais et le Dunkerquois ne demeurent pas des lieux de fixation et que les "jungles" ne s'y reconstituent pas. » C'est dans les colonnes du Parisien que le locataire de la Place Beauvau a choisi de divulguer ses priorités, au rang desquelles la gestion des migrants tient bonne place."

Damien Carême, le maire de Grande-Synthe, s'inquiète moins du retour de la pression migratoire que de voir dormir dehors dans sa ville des gens totalement démunis et affamés.

Pour M. Collomb, ce n'est pas vraiment l'angle d'approche. « Nous devons d'abord réprimer les atteintes à l'ordre public et lutter contre les filières de passeurs », a répondu d'emblée le ministre à la première question du journaliste du Parisien sur le retour de la présence migratoire dans les Hauts-de-France.

Expulsés avant de demander le statut de réfugiés

1 « Les personnes qui demandent l'asile ont évidemment vocation à être prises en charge dans la dignité », pour le ministre de l'intérieur.

Or, il est désormais impossible de déposer une demande d'asile à Calais, puisque la structure a été fermée lorsque la jungle a été évacuée, en octobre 2016. Pour enregistrer un dossier, il faudrait pouvoir aller à Lille. Mais les forces de l'ordre arrêtent tous ceux qui s'approchent de la gare de Calais et les conduisent dans les bureaux de la police de l'air et des frontières… Car comme le rappelle le locataire de la Place Beauvau, les étrangers « qui sont en situation irrégulière doivent être éloignés ». Or, il s'avère que la plupart de ceux qui veulent demander l'asile n'ont pas de papiers, même s'il n'est pas obligatoire de disposer de papiers pour déposer une demande de protection. Reste que les plus malchanceux se retrouvent expulsés avant même d'avoir pu signifier qu'ils voulaient être reconnus comme réfugiés.

2 M. Collomb compte bien appliquer le règlement de Dublin et précise que les personnes « dont la demande d'asile relève d'un autre Etat membre doivent être réadmises dans cet Etat l'essentiel est de tarir les flux d'arrivées les déboutés du droit d'asile dans les pays voisins ».

Une réalité qui demande à être vérifiée car sur le terrain, ce sont aujourd'hui les primo-arrivants, directement venus d'Italie, après un passage de la Méditerranée il y a quelques semaines, qui semblent les plus nombreux à Calais, mais aussi à Paris.

LE MONDE | | Par Maryline Baumard


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Source : message reçu le 6 juin 16h