vendredi 29 avril 2016 à 20h30
WEEKEND DANSE AFRO CONTEMPORAINE
Vendredi 29 avril
1ère partie : Cie Grazaï-Amakal (Paris), Ony Osseny (4 danseuses, 25 min)
Cette pièce traite de l'éphémère, de notre parcours du début jusqu'à sa fin, un voyage à travers lequel notre corps libre s'exprime tantôt oppressé, tantôt apaisé, tantôt perdu…
Quête perpétuelle d'une raison à notre existence, notre présence ici et maintenant. Des instants partagés, gravés…ensemble, seuls, puis le temps passe et efface tout pour créer d'autres circonstances dans d'autres lieux.
2ème partie : Cie Gahé Bama (Castelnaudary), Nomades (5 danseurs, 55 min)
Samedi 30 avril
1ère partie : Cie Apsara (Gaillac), Des bâtons dans les roues (9 danseurs, 5 min)
Et Portraits de famille (16 danseurs, 7 min)
« Portrait de familles » (création 2016)
La nouvelle création de la Cie Apsara met en scène des danseurs enfants, ados et adultes pour aborder un thème qui tient fort à coeur à la chorégraphe : la famille. Seize danseurs de 6 à 40 ans nous offre une rétrospective sur cette institution, un bilan sur son évolution des années 1950 à aujourd'hui. Un tableau qui se veut authentique, simple et frais et dans lequel les relations humaines restent primordiales.
« Des bâtons dans les roues » (création 2015)
Cette quatrième pièce chorégraphique de la Cie Apsara est le reflet de notre société moderne où l'individualisme règne en maître.Les liens s'effritent pourtant ici l'esprit de partage et de solidarité l'emporte.Apprendre à se faire confiance, c'est aussi faire confiance aux autres.
Quand des éléments extérieurs s'immiscent dans votre vie, viennent bouleverser votre quotidien et vos habitudes, briser votre routine…alors lutter, se révolter et se surpasser, deviennent la seule obsession. Le bâton incarne ainsi le symbole de la renaissance à travers les chemins de protection, de combat et de soutien. Le travail musical de la chorégraphe compose l'âme même de cette création, sublimant ainsi la précision du geste et l'harmonie du groupe.
2ème partie : Cie Vincent Harisdo (Bordeaux), Symphonie de la solitude (1 danseur + 1 musicien, 40 min)
Chorégraphe et interprète : Vincent Harisdo / Réalisation du film : Oriol Canals
Musique : Bachir Sanogo
Chaque année, comme s'ils participaient d'un étrange rituel printanier, des milliers d'immigrés viennent s'échouer en Espagne. Un autre naufrage les y attend : l'errance parmi les ombres. Dans ce solo, Vincent Harisdo dialogue avec le film « Sombras » d'Oriol Canals, projeté en toile de fond, et s'attache à placer l'individu au centre de sa création pour le confronter au paradoxe de la solitude dans la peau d'un migrant. Il tente d'outrepasser la réalité de ce jeu de rôle afin de révéler, au-delà de l'apparence du personnage, une intensité d'être. Le film, qui se déroule en même temps que la danse, invite au partage de la solitude et transforme l'espace du plateau en un lieu propice à la réflexion. Rendant compte de la diversité des individus, « Symphonie de la solitude, Sombras » bascule progressivement dans un débat des corps symboliques, comme un dernier rempart.
Tarifs :
Une soirée : 12 € Tarif plein / 10 € Tarif réduit
Le week-end (2 soirées) : 20€ Tarif plein / 15 € Tarif réduit
(Tarif réduit pour les adhérents du Colombier et les stagiaires de l'association Nissodia )
Réservations : 07 83 26 33 11
Source : http://www.theatrelecolombier.fr
Source : message reçu le 14 mars 19h