vendredi 6 mars 2015 à 10h
Rassemblement interdit
à 22h30: "Le Collectif Tant qu'il y aura des Bouilles apprend que tout
rassemblement est interdit demain par la Préfecture à Albi.
Il appelle ce soir à ne pas se rendre à Albi mais plutôt à organiser
concrètement la solidarité envers les zadistes de Sivens, agressé-e-s et
menacé-e-s par les milices pro-barrages/FNSEA depuis plusieurs jours, et
dont l'expulsion semble imminente"
http://www.collectif-testet.org/actualite-296-annulation-de-la-manifestation-devant-le-conseil-general-du-6-mars.html
Proposition du NPA
Les militantEs disponibles du NPA Albigeois déambuleront en ville avec en main le communiqué ci-dessous pour informer , dénoncer et exiger encore et toujours.
Sivens : réagir avant un nouveau drame!
Depuis plusieurs semaines, la situation à Sivens et dans le Gaillacois est de plus en plus préoccupante. De véritables milices se sont constituées dans le but de terroriser les opposant-e-s au barrage de Sivens. Intimidations, vols, destructions de biens, menaces de mort et agressions des opposant-e-s se multiplient dans l'impunité la plus totale, voire avec la bienveillance des pouvoirs publics.
Mais la situation a encore franchi un cran supplémentaire cette semaine, avec la constitution d'un blocus autour de la ZAD du Testet. Alors que les milices entravent illégalement la liberté de circulation, violentent les opposant-e-s, dans l'indifférence la plus totale des forces de l'ordre, un dispositif policier impressionnant était en revanche déployé pour empêcher le rassemblement pacifique de Gaillac et le départ du convoi qui devait apporter des ravitaillements sur la ZAD. Pendant ce temps, de l'autre côté, les milices pouvaient monter un commando pour rentrer sur la ZAD, détruire des véhicules et du matériel.
Si certaines de ces milices se revendiquent ouvertement de l'extrême droite, la version officielle relayée par les médias nous dit que ce sont simplement "les agriculteurs", sous couvert de la FNSEA et des Jeunes Agriculteurs. Comment expliquer alors la présence mercredi des deux candidats du Front national aux prochaines élections départementales parmi la quarantaine d'individus venus réserver un "comité d'accueil" à Saint-Sulpice aux marcheurs pacifiques partis de Toulouse le matin même ? En réalité ces milices aux méthodes fascistes ne sont pas là par hasard.
Le gouvernement est entièrement responsable de la dégradation de la situation et doit prendre ses responsabilités avant que ne survienne un nouveau drame. Mais il est également de la responsabilité de toutes les organisations politiques, syndicales et associatives progressistes de réagir face à cette situation, avant que l'irréparable ne soit une nouvelle fois commis.
Pour le NPA, il est nécessaire et urgent :
- d'entériner l'abandon définitif du barrage de Sivens, et de tous ces grands projets imposés et aussi nuisibles qu'inutiles
- de démanteler et mettre hors d'état de nuire les milices d'extrême droite qui sévissent autour de la ZAD du Testet
- que la justice soit faite pour Rémi Fraisse et que tous les responsables soient identifiés et condamnés
- d'abandonner les poursuites envers tou-te-s les inculpé-e-s, poursuivis pour s'être révoltés contre une situation intolérable, voire pour s'être simplement trouvés au mauvais endroit au mauvais moment
SIVENS : Pour un projet vraiment d'intérêt général !
RASSEMBLEMENT PACIFIQUE devant le CONSEIL GENERAL
Vendredi 6 mars à 10 H
Appel du Collectif pour la « Sauvegarde de la zone humide du Testet ».
Les « Bouilles » prépare la « soupe »
A l'occasion de sa session du 6 mars, le Conseil Général doit, pour contribuer à l'apaisement sur le territoire,
- Clarifier qu'en tant que maître d'ouvrage, il abandonne le projet initial de barrage de Sivens.
- Mettre en œuvre la contractualisation avec des propriétaires de retenues collinaires sous-utilisées
- Réhabiliter, avant le printemps, l'aval de la zone humide du Testet
- Mettre en place un comité de pilotage pour le projet de territoire
- Planifier les études plus approfondies demandées par le Collectif Testet notamment pour affiner les besoins en eau et les possibilités réelles de les couvrir à travers les réserves existantes.
- S'assurer que la CACG assume financièrement ses erreurs
Plus globalement, afin d'éviter une nouvelle crise sur le territoire, tous les acteurs concernés doivent être désormais associés et les choix doivent être réalisés sur la base d'analyses rationnelles et pour servir l'intérêt général.