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samedi 15 juin 2013 à 15h

Marche pour la fermeture des abattoirs

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Marche pour la fermeture des abattoirs

Samedi 15 juin : Marche pour la fermeture des abattoirs

Une revendication internationale

Le 15 juin, à Toulouse, aura lieu la seconde édition de la Marche pour la fermeture des abattoirs.

Déterminé à soulever la question urgente et cruciale du sort des animaux dans notre société, le cortège partira du Musée des abattoirs, anciens abattoirs de Toulouse, pour se rendre rue Alsace Lorraine, au niveau du métro Capitole, via le pont Neuf, la rue de Metz et le boulevard Carnot.

Plusieurs happenings spectaculaires auront lieu afin d'attirer l'attention sur les souffrances infligées aux animaux d'élevage.
Un hommage sera rendu aux victimes innombrables de l'industrie de la viande dans la cour du Musée des Abattoirs à 15h. Des die in (tout le monde se couche par terre) se dérouleront dans la cour du Musée ainsi qu'au point d'arrivée, au métro Capitole.
Le cortège sera escorté d'une bétaillère et des cris d'animaux enregistrés dans les abattoirs seront diffusés tout au long de la marche.

Cette Marche se déroulera également le 15 juin à Paris, Londres, Istanbul, Toronto, Rio de Janeiro, Sao Paulo.

Quoi : Marche pour la fermeture des abattoirs
Quand : samedi 15 juin, 15h
Où : devant le Musée des Abattoirs (76 allées Charles de Fitte) puis en direction du monument aux morts via le pont Neuf. Arrivée rue Alsace Lorraine (au niveau du métro) vers 18h30.

→ Site internet de la manifestation

Contact presse :
Carole Mare : 09 50 89 30 39 / 06 86 89 90 29
Samuel Patoiseau : 06 21 04 18 73

Crise de confiance ?
Prise de conscience !

Les récents scandales de l'agroalimentaire ont vivement secoué les esprits. Au travers de ces tromperies, certains consommateurs ont découvert l'opacité d'une filière qui a décidément beaucoup de choses à cacher.

L'émoi autour de la viande de cheval a suscité des questions : boeuf ou cheval, quelle différence ?
Inévitablement, le sujet est revenu… sur la table : « Est-il juste de manger les animaux ? »
Un sujet d'actualité comme en témoignent nombre de livres, documentaires et émissions consacrés à cette question*.

Réaliser à quel point on tue

Viande, oeufs et lait confondus, le nombre d'animaux terrestres tués s'élève à plus de 60 milliards chaque année dans le monde. On évalue à plus de 1000 milliards par an le nombre de poissons pêchés et à plus de 80 milliards le nombre de poissons d'élevages abattus.

Les conditions d'élevage, de transport, d'abattage et de pêche sont généralement ignobles.
Elevage intensif dans la grande majorité des cas, avec son lot de mutilations, privation de liberté, promiscuité, morts. Transports sur de longues distances quelles que soient les conditions climatiques. Mises à mort à la chaîne, avec ou sans étourdissement, toujours dans la terreur. Longue agonie des poissons, piégés dans des filets, transpercés par un hameçon, suffocant sur le pont d'un navire ou écorchés à vif.

→ Vidéos

Ne pas maltraiter et tuer sans nécessité

« On ne doit pas maltraiter ou tuer des animaux sans nécessité » : partout dans le monde, ce précepte fait partie de la morale commune, partout il est oublié quand il s'agit du contenu des assiettes.
Il est indiscutable que notre société maltraite et tue les animaux.
Il est indiscutable qu'elle le fait sans nécessité
 : on peut vivre sans tuer. Les produits d'origine animale ne sont en rien nécessaires pour que l'on soit en bonne santé. C'est ce qu'affirme par exemple l'Association Américaine de Diététique (ADA) regroupant plus de 50 000 professionnels de santé. Elle émet tous les 3 ans environ un avis sur de nombreux régimes alimentaires. Sa position est que les régimes végétariens (y compris le végétalisme) menés de façon appropriée sont bons pour la santé, adéquats sur le plan nutritionnel et bénéfiques pour la prévention et le traitement de certaines maladies. C'est confirmé également par le nombre croissant de végétariens et de véganes en France.

→ Télécharger l'avis de l'ADA

Une revendication forte et partagée

La Marche pour la fermeture des abattoirs a pour objectif d'accroître la visibilité de cette question éthique, urgente pour les centaines de milliards d'animaux qui sont tués chaque année, question que Jacques Julliard a récemment résumée ainsi :
« C'est en puisant dans les ressources profondes de l'humanisme, athée ou religieux, que nous trouverons les ressources pour en finir avec la barbarie qui fait de l'homme moderne, de l'homme industriel, du grand beauf carnivore, le tortionnaire imbécile et l'exterminateur aveugle de toutes les autres créatures. » (Jacques Julliard, « Pourquoi mange-t-on les animaux ? », Marianne, 19 mai 2013).

La Marche pour la fermeture des abattoirs, initiée en France l'an dernier, aura lieu cette année également au Canada, au Brésil, en Angleterre et en Turquie.

La Marche pour la fermeture des abattoirs, initiée en France l'an dernier, aura lieu cette année également au Canada, au Brésil, en Angleterre et en Turquie.


* On peut citer pêle-mêle les articles de Jacques Julliard dans Marianne, Télérama et son dossier « Faut-il changer notre alimentation face à la souffrance des animaux ? », le livre Les animaux aussi ont des droits, entretiens avec Boris Cyrulnik, Elisabeth de Fontenay et Peter Singer, réalisés par Karine Lou Matignon, La libération animale de Peter Singer, Les Animaux ont-il des droits ? de Tom Regan, et leurs retombées médiatiques pour ne citer que les très récents.

Source : message reçu le 11 juin 11h