dimanche 25 mars 2012 à 20h30
Nuit d'ivresse printanière, de Lou Ye
prix du scénario à Cannes, sorte de désespérance de l'immédiate après jeunesse vivant l'amour à mort façon roulette russe. Il y a de belles choses dans cette Nuit au sujet tabou en Chine, ces premiers instants de petit matin, ces états d'âme de ciel empli d'une tristesse infinie, et ces cicatrices sur lesquelles on ne pleure pas mais où l'on pose un tatouage en fleur de lotus.
Si vous avez manqué le début : Deux hommes en voiture gagnent une cabane au fond des bois. Ils y font l'amour, se disent je t'aime, lisent des extraits de Nuits d'ivresse printanière un roman triste et beau de Yu Dafu daté de 1923. Il pleut et deux fleurs de lotus flottent sur un petit aquarium empli d'eau par la pluie. Ils se tiennent par la main en se promenant sous les bois.
Un troisième homme les croise alors qu'ils s'en vont prendre le bac qui les ramène à Nankin. Le troisième homme est Luo Haitao qui a été engagé par la femme de Wang Ping pour espionner son mari qu'elle soupçonne d'entretenir une relation extraconjugale. Les photos sont suffisamment explicites pour qu'elle soit fixée sur sa situation.
Les problèmes rencontrés lors de la séance du 11 mars et qui ne nous ont pas permis de visionner Tre Ore semblant surmontés et nous vous projetterons en avant-programme le film qui a obtenu le César du meilleur court-métrage cette année : L'accordeur de Olivier Treiner, d'une durée de 13mn30.
Adrien est un jeune pianiste prodige. Il s'est effondré psychologiquement après avoir échoué à un
concours de renom et travaille désormais comme accordeur de piano...