thème : Culture
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samedi 5 octobre 2019 à 21h

Reinier van Houdt // Quatuor Bozzini (Festival riverrun, #3)

Out of Kilter de Christian Wolff

Gondola de Linda Catlin Smith

Warblework de Cassandra Miller

Koan de James Tenney

Un concert en quatre temps : quatre œuvres, composées par quatre importants collaborateurs du Quatuor Bozzini. Out of Kilter tout d'abord, du compositeur, interprète et improvisateur Christian Wolff, élève de John Cage. Puis, en suivant, Gondola de Linda Catlin Smith et Warblework de Cassandra Miller. Les deux oeuvres font référence à des phénomènes naturels, à divers degrés d'abstraction. Gondola est un clin d'œil à l'effet ondulatoire qui peut être perçu dans le jeu du quatuor, et qui résulte d'une exploration de traits mélodiques un tant soit peu déphasés au niveau de l'unisson, ces « mouvements subtils, rides sur la surface de l'eau ». Warblework, pour sa part, est construit à partir des chants de grives qui, lorsque ralentis, présentent des mélodies humaines. Enfin, la dernière oeuvre présentée, Koan, de James Tenney, dévoilera de subtiles harmonies issues de micro-intervalles, parfois familières pour l'oreille occidentale, parfois étrangement exotiques.

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Dead Beats d'Alvin Curran

Riverrun d'Alvin Curran

Dès le plus jeune âge, Reinier van Houdt cultive l'art de la curiosité sonore en travaillant avec des décodeurs, des radios, des objets divers et des instruments à cordes. Fasciné par le hors champ et ce qui échappe à la notation, au delà de toute composition et improvisation, Reinier van Houdt se fait explorateur des espaces, de la physicalité, du bruit ou de la mémoire des sons. En 2017, Alvin Curran compose Dead Beats spécialement pour lui. Dead Beats interroge le principe fondamental du pouls et du mouvement. Les parties musicales disparates s'enchâssent, sans frontières, en dehors des temps, jusqu'à l'harmonie, pour ne faire qu'une. La beauté transcende alors les aspects formels de la musique, portée par la singularité de l'interprétation au piano de Reinier Van Houdt, et, nous fait oublier à quel point Dead Beats est une œuvre radicale.

Source : http://www.gmea.net/evenement/festival-riverr…
Source : message reçu le 9 juillet 13h