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dimanche 17 février 2019 (heure non définie)

[NPA ALBI-diffusion] Lettre d'infos du 15/02/2018

Les casseurs, c'est ce gouvernement

Si la semaine passée, la convergence des gilets jaunes et gilets rouges n'a pas été aussi féconde que ce que l'on aurait pu espérer, cela reste pourtant la voie à suivre pour que le mouvement contre Macron et toute sa clique continue de marquer des points. D'ailleurs, l'un nourrit l'autre : ainsi, dans sept grandes entreprises sur dix (selon une étude réalisée sur près de 150 grosses entreprises), des primes exceptionnelles ont dû ou vont être concédées par les patrons. Peur du jaune, peur du rouge, qu'importe : il faut continuer à pousser dans le même sens, toutes et tous ensemble ! La suite…

Pour se présenter aux élections européennes et y défendre une orientation anticapitaliste et internationaliste, le NPA a besoin d'un million d'euros. Nous avons recueilli 284 000 euros pour l'instant. Nous avons donc besoin de vos dons aussi vite que possible. Nous devrons en effet, décider, début mars, en fonction de nos moyens, de commander le papier permettant d'imprimer professions de foi et bulletins de vote.

Faites tourner ! https://souscription.npa2009.org

Benalla-Mediapart : Panique et autoritarisme à l'Élysée

Même Hollande, pendant les révélations sur Cahuzac, n'avait pas osé. Macron, lui, l'a fait. Suite à une lettre du directeur de cabinet d'Édouard Philippe, le procureur de la République de Paris, très proche de Macron, a ouvert une enquête pour « atteinte à l'intimité de la vie privée de l'ancien collaborateur du chef de l'État Alexandre Benalla et/ou de son acolyte, le gendarme Vincent Crase », selon les mots de Mediapart, alors que ni Benalla ni Crase n'ont eux-mêmes porté plainte ! Et une tentative de perquisition a eu lieu dans les locaux de Mediapart, le 4 février quelques jours après la publication d'enregistrements d'une conversation entre Benalla et Crase.

Loi antimanifs : l'autoritarisme, cet autre volet du macronisme

« Comme citoyen et comme militant, comme élu, j'ai moi-même participé à bien des manifestations. Et demain, si le besoin s'en fait sentir, je compte bien recommencer. C'est parce que je connais la réalité des manifestations que je défends cette proposition de loi en confiance et en sérénité. » Celui qui s'exprime ainsi sur Facebook le 4 février, veille du vote à l'Assemblée, n'est autre que… Christophe Castaner. Le ministre de l'Intérieur, dans un registre très orwellien, semble ainsi vouloir nous expliquer que « l'interdiction de manifester, c'est la liberté de manifester ». Après les mensonges répétés quant aux violences policières («Je ne connais aucun policier, aucun gendarme qui ait attaqué des Gilets jaunes »), Castaner tient la ligne : plus c'est gros, plus ça passe.

L'affaire Baupin : un cas d'école concernant les violences sexistes

« L'affaire Baupin » est exemplaire à de nombreux égards. Tout d'abord, elle met en lumière toutes les caractéristiques des affaires de violences constamment dénoncées par les féministes. Ensuite elle soulève des questions sur les évolutions législatives et sociales. Cette affaire est malheureusement très classique pour qui s'intéresse à la question des violences. Mais pour une fois, tout apparaît en pleine lumière.

« À quoi bon aller à l'école si demain notre monde est détruit ? »

Le climat se réchauffe. Le climat social aussi. Depuis l'été dernier, des jeunes se mobilisent pour dénoncer l'inaction criminelle dans la lutte contre le réchauffement climatique. La contestation des écolierEs, collégienEs, lycéenEs, étudiantEs… gagne différents pays pour exiger des actes, à la place des grandes déclarations creuses inefficaces. Ainsi, en Suède, mais aussi en Hollande, aux États-Unis, en Australie, en Belgique, en Autriche, au Canada, au Danemark, en Finlande, en Allemagne, en Angleterre, en Suisse, en Irlande et au Japon, des jeunes manifestent, font la grève de l'école, multiplient les appels en faveur du climat. Une façon de rappeler à la poignée d'adultes qui ont le pouvoir et imposent leur volonté à l'immense majorité des humainEs, leurs responsabilités vis-à-vis des générations futures. Petit tour d'horizon…

Planète en danger

Les jeunes, plus chauds que le climat !

Mobilisation dans la forêt d'Hambach

Ça change tout !

La France en guerre pour sauver la dictature tchadienne

À cette fin il n'a pas hésité à utiliser le dispositif Barkhane, présenté en son temps à l'Assemblée nationale comme un dispositif d'aide aux cinq pays africains de la bande sahélo-saharienne (Mauritanie, Mali, Niger, Tchad et Burkina Faso) dans la lutte contre les attaques terroristes des deux principaux groupes djihadistes, le Groupe pour le soutien de l'islam et des musulmans (GSIM) et Boko Haram.

Pakistan : Baba Jan une nouvelle fois en danger ! Solidarité !

Baba Jan est une figure populaire de tout premier plan au Gilgit Baltistan, territoire himalayen rattaché au Pakistan. Il a été emprisonné pour avoir soutenu des villageoisE victimes de la formation d'un lac artificiel, en 2010, à la suite d'une catastrophe écologique dans le bassin de la Hunza. Pour cela, en 2014, il a été une première fois condamné à la prison à perpétuité de fait ; puis une seconde fois pour avoir organisé une grève des détenus, par-delà les divisions religieuses, pour que leurs droits réglementaires (qualité de la nourriture, accès aux soins…) soient respectés.

Face au danger Blanquer, des mobilisations trop dispersées

Les raisons de la colère ne manquent pas. La réforme du lycée va renforcer considérablement les inégalités entre établissements et la sélection des jeunes, au détriment des lycées les plus populaires. Dans les lycées professionnels, les horaires disciplinaires et les spécialités sont encore réduits, des suppressions massives de postes sont prévues, tandis que l'apprentissage est encore développé au détriment de la voie scolaire. Dans les collèges, les dotations horaires pour l'an prochain prévoient encore des diminutions d'heures et des suppressions de postes ! Et dans le premier degré, malgré l'autocongratulation du ministre Blanquer, l'imposition de CP à 12 sans moyens supplémentaires aboutit à l'alourdissement des effectifs dans les autres classes. Et tout cela alors que des classes ont encore été fermées à la rentrée !

La Poste : l'acharnement contre les grévistes du 92 se poursuit

Cette semaine, Gaël, Dalila, Mohamed et Brahim ont reçu une convocation « pour première comparution » auprès d'un juge d'instruction. La convocation stipule : « Je vous informe que j'envisage votre mise en examen ».

Venezuela : « Pour l'heure, une issue à la crise est difficile à envisager »

La force de Nicolás Maduro réside à ce stade, essentiellement, dans son contrôle des forces armées. Mais cette institution n'est pas monolithique. Il existe des différences réelles entre les généraux, qui sont liés de près au pouvoir, à la « bolibourgeoise » et les simples troupes, issues des classes populaires, qui subissent des difficultés dramatiques d'existence au quotidien.

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